Quel impact la COVID-19 aura-t-elle sur la mobilité ?

Avec l’apparition du coronavirus et les confinements successifs, nos déplacements ont radicalement changé. Mais quelle sera la tendance à long terme ? Et à quel impact devons-nous nous attendre sur la mobilité et la voiture de société ? Analysons la situation.

Voiture, moto, train, bus, tram... Toutes les formes de déplacement ont diminué de manière drastique durant le premier confinement. Selon une étude du SPF Mobilité menée auprès d’un échantillon représentatif de la population belge en juin 2020, seuls le vélo et la marche ont échappé à la règle. En moyenne, les travailleurs se sont rendus 2,1 jours par semaine sur leur lieu de travail au lieu de 4,6 auparavant. En juillet, pendant le déconfinement, ce nombre était remonté à 2,9.

D’après cette même étude, 27 % des répondants pensent que la crise aura un impact à long terme sur leur mode de déplacement. 20 % des personnes interrogées indiquent même vouloir réduire leurs déplacements, ne serait-ce que de manière assez limitée, en particulier pour les voyages à l’étranger et les achats.

Beaucoup de travailleurs sont convaincus qu’ils se rendront un peu moins sur leur lieu de travail une fois que la crise sanitaire sera terminée : en moyenne 4,3 jours par semaine au lieu de 4,6. Même si cette diminution semble légère, elle peut avoir des répercussions non négligeables sur le trafic. Par ailleurs, 62 % des répondants ayant déjà eu l’opportunité de télétravailler avant la crise comptent augmenter leur fréquence de télétravail.

Le premier confinement a un double effet sur la mobilité. D’une part, le nombre de cyclistes et de piétons a augmenté. D’autre part, l’utilisation des transports en commun pour les trajets domicile–travail a diminué (passant de 25 % avant la crise sanitaire à 11 % après le premier confinement). Les travailleurs préfèrent la voiture (passée de 56 % à 65 %) et la marche à pied ou le vélo (passés de 17 % à 22 %).

À long terme, les moyens de transport utilisés après la crise pour les déplacements essentiels seront vraisemblablement les mêmes qu’avant la crise. En revanche, on devrait constater une augmentation de la marche, du vélo ou d’autres moyens de transport alternatifs tels que la trottinette électrique.

Au vu de ces chiffres, nous sommes en droit de nous demander si le véhicule de société sera toujours intéressant une fois que la COVID-19 sera derrière nous. La réponse est oui, pour diverses raisons :

• Nous devons peu à peu nous attendre à un retour à la normale sur les routes, avec une intensification des rendez-vous physiques.
• D’après une étude menée par le TEC, les clients ont peur de reprendre le bus ou le métro. Certains cherchent des alternatives aux transports en commun et privilégient désormais la voiture.
• Bien que la législation ait changé, le véhicule de société reste une formidable opportunité pour l’employeur de réduire sa base imposable.

Même si la fréquence des trajets pourrait être en moyenne inférieure à la période pré-COVID, les garanties complémentaires à  la RC auto resteront utiles après la crise. Pour connaître l’impact du changement d’habitudes, du télétravail et de vos décisions en matière de mobilité sur votre assurance auto Business Car*et votre assurance accidents du travail, adressez-vous à votre conseiller DVV. Il vous aidera volontiers.

Bon à savoir
L'assurance auto Business Car est conclue pour une durée d'un an. Elle est reconduite tacitement par périodes successives d'un an. Le contrat d'assurances est soumis au droit belge.

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Publié le 14/01/2021